Les mots, les gestes de la petite humaine rassurèrent Koto, qui était heureuse d'avoir enfin trouvé quelqu'un qui comprenait ce qu'elle n'énonçait pas à voix haute. Elle aurait pleuré, presque, devant tant d'humanité, de compassion, mais elle n'en ferait jamais rien -sa fierté demeurant toujours la plus forte. Alors, le peu qu'elle fit -parce que c'était le moins "dangereux"- fut simplement de laisser Lily l'enlasser, lui montrer sa présence à ses côtés, son soutien. Elle l'écouta également, avec toute l'attention qu'elle avait. Enfin, Koto soupira tentant de faire remonter en elle tout ses souvenirs. Elle resta silencieuse un moment et repris d'une petite voix:

" C'est avec sa main enserrant la mienne que nous avons fuit. Je ne riais plus. J'avais peur d'être prise la main dans le sac. Des hommes faisaient des rondes autour de notre demeure, mais aussi dans les bois. Nous estimions que dans les champs nous trouverions de bonnes âmes en échange de quelques pièces. Nous avons eu de la chance à ce moment-là et nous avons réussi l'exploit de nous nous enfuir. Nous avons quitté les rizières, les bois verdoyants, les miens. Nous partions découvrir le monde, car s'était un vagabond. J'ai traversé ce désert, et une fois nous avons pris le bâteau. J'ai senti le vent de la liberté comme je ne l'avais jamais connu. Et j'ai aimé chacun des moments partagés avec lui. Car nous nous aimions. Assez pour partir dans le danger. Assez pour nous disputer pour un rien. Assez pour ne plus ne se parler pendant des jours. Mais toujours cette main était là. Quand un problème se présentant -et je peux t'assurer que cela arrivait souvent étant donné mon incompétence dans beaucoup de domaines "pratiques"-, il me suffisait de lui prendre la main et tout redevenait comme avant. Nous riions. Nous nous aimions. Nous vivions. Je crois que je n'ai jamais été autant princesse qu'à ce moment-là. Enfin, selon ta définition... et comme à toutes les princesses, il m'est arrivé quelque chose de méprisable. Bien trop dur pour moi. Pour nous. "

Koto se stoppa un instant. Laissant ainsi sa haine, sa colère s'envoler. Puis elle demanda à sa jeune amie, baissant ses yeux -qui regardaient le fin fond du paysage sans le voir auparavant- vers elle, si elle était sûre de vouloir entendre la fin.

Koto rit légèrement, d'un rire un peu faux cependant. Elle se laissait caresser par l'humaine et frotter son gros crâne contre sa main. Elle se sentait si fragile en ce moment-même... Les souvenirs lui remontaient trop rapidement à l'esprit. Elle hoqueta, cachant ses larmes en posant sa gueule sur l'épaule de Lily.

" Je préfèrerais que tu n'entres pas dans mon esprit, Lily. Désolée. Non pas que je ne t'apprécie pas assez pour te faire confiance sur ce point, mais il faut que j'arrive à ressortir cela. Ces souvenirs douloureux. Pour moi; pour que j'aille mieux. J'espère que tu comprends... , Koto soupira pour revenir à ses souvenirs et reprit. Quelques années plus tard, j'étais enceinte. J'ai insisté pour que nous retournions sur mes terres, voulant annoncer la nouvelle à mes parents, pensant que le temps qui s'était écoulé les aurait rendus plus cléments. Je me trompais si lourdement. Byakku ne voulait pas y retourner. Il me parlait du danger, pour nous, pour le petit. Je ne pouvais le croire. Je pensais que même si ma liberté avait était piétinée, ma vie ne le serait point. Mais, je réussis à le convaincre et, une fois arrivés dans ma demeure familiale, mes parents m'y enfermèrent à nouveau et firent expulser Byakku. Ce fut horrible. Il se battait pour moi et son enfant -qui, heureusement, n'apparassait pas encore assez- et moi je restais en retrait, incapable de me battre tant j'étais étonnée par l'issu de cette visite. Ils me firent part de leur dégoût pour moi, de la joie qu'ils avaient d'avoir continué à vivre dans la richesse tandis que j'étais devenue une misérable gueuse -il suffisait pour cela de voir mon apparence qui n'avait plus rien à voir avec celle de la belle jeune femme superficielle que j'avais été-; ils essaient de mre rendre aussi méprisante qu'eux pour l'homme qui m'avait aidée et aimée. J'ai fait semblant de comprendre, accepter toutes leurs contraintes. J'étais devenue moins naïve qu'auparavant et je fomentais déjà un plan pour mon échapée. Car je savais qu'ils n'avaient pas trouvé comment je m'étais enfuie. J'en avais eu la preuve lorsque je vis que l'étang était toujours là et le canal également. Plusieurs jours durant je testais la voie en envoyant des messages à Byakku, jusqu'à ce qu'il me réponde et que nous nous donnâmes un rendez-vous pour ma deusième fuite. Je ne voyais pas alors le danger, pas encore, il était bien trop tôt. Je m'enfuis à nouveau, emportant encore plus de richesses. Nous réussîmes à nous retrouver dans la même grotte secrète où nous avions passé la première nuit de notre rencontre. Et, le lendemain matin... ", Koto finit par s'arrêter, étouffant un nouveau sanglot dans sa gorge; le passage le plus dur allait arriver.

Elle fixa Lily, se demandant encore si elle devait continuer où si elle était allée trop loin.

Le silence et le geste de Lily encouragèrent Koto à continuer. Elle retira sa tête de l'épaule de Lily et s'écarta légèrement d'elle. Elle voulut faire un pas vers la falaise, voir l'infini des dunes de sable devant ses yeux, leur vide immense, mais elle se souvint que Lily aurait froid, plus qu'elle-même, et elle se rapprocha à nouveau de la jeune femme. Son regard portait loin, encore une fois, elle tentait d'apercevoir ces dunes et ce ciel étoilé, tout en restant près de l'humaine qu'elle avait pris sous son... Sa patte. Et, toujours dans ses pensées, elle reprit son récit sans s'en rendre compte, avec émotion.

" Lorsque le soleil fut levé, nous sortîmes de la grotte. Sans même s'être concertés, nous savions qu'il nous fallait repartir. Cependant, une surprise nous attendait au tournant; devant la grotte se trouvait une vieille femme. Elle était petite -son corps replié sur le morceau de bois qui lui servait de canne n'arrangeait pas cela-, plus marquée encore par le temps que l'écorce des arbres. Son visage était levé vers nous et ses prunelles étaient chargé d'un feu étrange dans un corps si frêle. Elle m'effrayait autant qu'à Byakku qui crispait sa mâchoire et ses poings. Elle affichait un rictus méprisant en me voyant me rapprocher de Byakku. Lui, il se contenta de m'attraper à la taille et, comme si nous étions seuls et en sécurité, de l'autre main il caressait mes cheveux sous le regard presque pervers de la vieille femme. Inquiète, je tournai ma tête vers lui, cherchant une once de calme en lui et, Byakku, plutôt que de me montrer ses sentiments cacha son visage dans le creux de mon cou. Il remonta doucement son visage tout en essuyant les larmes qui coulaient sur mes joues et me murmura à l'oreille les seules mots qui comptaient vraiment et qu'il n'avait pourtant jamais dit -un "je t'aime" faible et fort à la fois- suivit de quelque chose de beaucoup plus essentiel en cet instant: "Cours!". Sans me poser de question, je m'écartai de lui et lui laissais le temps de voir dans mon regard ma peine, mon désespoir et mon amour pour lui, avant de m'enfuir. Je courais à nouveau dans ma forêt natale. Mais ce n'était plus la soif de liberté qui guidait mes pas. Simplement le besoin de survivre, l'envie de vivre encore. Même si tout mourrait sans lui, rien ne devait plus compter que la vie de notre enfant. Et si je courrais, c'était plus pour lui que pour moi. "

La tigrese s'arrêta un moment. Le souffle venait à lui manquer après cette longue tirade. Elle baissa rapidement sa gueule sur l'épaule de Lily et laissa s'échapper un long sanglot. Le temps s'écoula doucement tandis qu'elle se retrouvait dans cette forêt. Elle revivait tout: la course effrénée, le silence qui l'inquiétait, le froid de ce matin-là, les douleurs dans son ventre,... Et à un moment...
Relevant sa tête brusquement, elle se décida à reprendre le fil de l'histoire. L'achever d'un coup et enfin, laisser sa mémoire de côté pour des années encore. Jamais plus elle ne raconterait cela. Tant pis, Akiko se débrouillerait bien sans elle! Elle aurait qu'à voir ça avec Lily!

" A un moment, je me suis arrêtée. J'avais mal, le silence pesant de la forêt m'inquiétait -même les animaux s'étaient tus, je ne les avais jamais entendu en fait-, et, surtout, nous approchions des champs et Byakku n'arrivait toujours pas.Je me suis retournée, et j'ai vu la vieille femme, juste derrière moi. Je n'avais rien entendu jusqu'alors et je ne pus me retenir d'hurler. Sa main ridée empêcha mon cri de sortir. Elle affichait toujours le même sourire effrayant, alors je détournais les yeux, tentais d'enlever sa main de ma bouche -sans succès, étrangement- tout en cherchant Byakku des yeux. Il était là. Je sentais sa présence forte et rassurante. Et pourtant, je ne le reconnaissais nul part. Puis, m'apparut soudainement une tâche rousse dans les arbres et quelques secondes plus tard, l'animal roux se jeta sur la vieille femme, arrachant sa main de mes lèvres. Je tombais au sol. J'étais certaine d'avoir Byakku devant mes yeux. Sous la forme d'un tigre. Lui, il appuyait de tout son poids ses pattes avant sur les épaules de la vieille femme -sans pour autant la casser en deux, étonnement-, ses yeux verts rivés sur moi. Timidement, je murmurais son nom, mes mains tremblantes devant mon visage horrifié par ce que la vieille femme avait fait. Il se rapprocha de moi en un bond. Son corps était si grand qu'il me protégeait de la sorcière. Il posa sa gueule sur mon ventre rond et je me jetai à son coup en pleurant. A travers cela, il comprit ce que mes paroles n'auraient su dire: combien je l'aimais, à quel point j'étais surprise et effrayée par ce qui se passait, que j'avais ce que je pouvais pour sauver le bébé,... Il me laissa pleurer. La vieille femme non. Elle avait fait le tour et nous observait sur le côté. Puis sa voix chevrotante se fit entendre. Ses mots restent encore profondément gravés en mon esprit: "Je n'ai voulu que le rendre à l'état inférieur d'animal, comme l'avait exigé tes parents. Mais il s'est transformé ainsi. Tu n'ai pas sans savoir que ton fiancé possède un terrain très vaste où se réfugie beaucoup d'animaux sauvages et puissants comme celui-ci, n'est-ce pas ? Les terres de tes parents lui appartiendront après ce que je te réserve. Mais avant, laisse-moi te dire... Je ne fait ça que pour la fortune qu'on m'offrira, et je ne pense pas que votre punition soit méritée. Néenmoins, j'ai mes défauts humains moi aussi, et je t'infligerais ta torture -car, s'en est une crois-moi, de se retrouver ainsi. Le sort que j'ai lancé à ton amant est bien plus puissant que le tien. Tu resteras figée dans le temps sous la forme que tu prendras, jusqu'à ce que tes parents décide de t'enlever le sort. Et, lui, le pauvre, il ne sera pas aussi éternel. Il vivra une vie d'homme dans ce corps-ci avant que son esprit reste coincé dans celui de ta... Projéniture et ta descendance." Elle fixait avec une mine de dégoût mon ventre et je compris qu'elle nous offrait la seule porte de salut qui soit. Je cachais toujours mon visage dans le coup de Byakku tandis qu'elle me lançait son sort ancien et oublié par tous, lentement. Elle nous laissa libres. Nous restâmes dans notre grotte de longues années. La vieille nous avait apporté les papiers de ses sorts, et nos enfants, qui furent humains, les enterrèrent près du corps de leur père mort. Tu sais qu'il avait repris exactement la même apparence en mourrant que celle, la seule, que je lui avait connu en tant qu'humain ? "

Au derniers mots, Koto avait osé regarder Lily, toute tristesse presque envolée. Elle ne restait qu'en profondeur, comme d'habitude.

Lily resta muette après le long récit de Koto. La ninja se retrouva quelque peu dans l'histoire de Koto. Elle avait eu cette même peur de la mort face à une malédiction. Malgré la bouleversante histoire que Lily venait d'entendre, elle ne pu s'empêcher d'envier l'animal. C'est donc, en continuant de caresser le pelage de la tigresse qu'elle prit la parole. Elle cherchait a rassurer l'animal.

" Ainsi, tes parents n'ont rien gagnés! Ce n'était surement pas ce que tu avais prévu, ce que tu voulais... Mais toi, tu pourras rester avec l'homme que tu aimes.

Lily était fatiguée après cette journée bien chargée. Elle eut le malheur de fermer les yeux.

Koto qui était bien réveillée mais fermait les yeux par paresse s'amuse à coincer Lily sous sa patte en forçant un peu dessus -pour ne pas non plus l'écraser. Puis elle ouvrit ses yeux en un sourire malicieux.

" Où comptes-tu aller comme ça? "

La pauvre jeune fille essayait tant bien que mal à sortir des griffes de l'animal, (XD) mais apparemment, il y avait de la résistance.

" Où comptes-tu aller comme ça?
- Hein? Lâcha Lily surprise.

Elle se retourna vers le visage de Koto.

- Je t'ai réveillée? Elle regarda l'expression de son amie. Hé! T'étais déjà réveillée et t'as rien dis!? C'est ça?! Avoue!

La ninja regarda Koto d'un air suspicieux.

Koto souriait encore plus sournoisement en voyant la petite humaine se débattre mais lorsque celle se retourna vers elle, elle afficha un sourire innocent, sous le regard souspicieux de Lily.

" Hé! T'étais déjà réveillée et t'as rien dis!? C'est ça?! Avoue!
- Héhé... Pas du tout! Mais en fait, tu étais adorable... "

" Héhé... Pas du tout! Mais en fait, tu étais adorable...

Lily se calma et commença à rougir légèrement. Elle adopta une attitude gênée.

- Comment ça "adorable"?! J'voulais juste te laisser dormir!

Elle essayait tant bien que mal de cacher son état.

Koto rit légèrement, ne voulant pas déranger Lily.

" Oui, tu es "adorable", de vouloir me laisser dormir. Tu vas mieux? "

La jeune fille se redressa et ne comprenant pas la question de Koto, elle lui fit savoir.

" Aller mieux? C'est plutôt a moi de te le demander!

Elle regarda alors son amie avec insistance comme si elle était en train de lui poser la question.

Koto relâcha la pression sur sa patte et se releva pour étirer son corps. Elle fit semblant de ne pas comprendre la question indirecte de la kunoichi et préféra lui expliquer où elle, elle voulait en venir.

" Il me semble que nous sommes parties pour toi, mon petit, fit-elle avant d'ouvrir grand sa gueule dans un énorme baîllement. Tu te sens mieux? "

La tigresse fit quelque pas sur la falaise et vint fouiner près du sac, attendant l'heure du repas.

La jeune fille se gratta la tête.

" C'est vrai! Mais comme j'ai pas encore vu Gaara, je sais pas s'que ça va m'apporter!

Elle regarda Koto s'éloigner et voyant que l'animal s'approcher du sac, elle pensa donc que son estomac réclamait. Alors, elle se leva et s'en approcha à son tour.

- Dis, c'est quoi la suite du plan? Parce que, si c'est qu'on doit attendre Gaara patiemment, on a pas finit d'attendre...

Elle ouvrit le sac.

Koto ne regardait plus Lily, l'écoutait simplement. D'une oreille. L'autre était concentré sur le repas, déjà.

" C'est vrai! Mais comme j'ai pas encore vu Gaara, je sais pas s'que ça va m'apporter! Dis, c'est quoi la suite du plan? Parce que, si c'est qu'on doit attendre Gaara patiemment, on a pas finit d'attendre... "

En laissant un silence, la tigresse réfléchit à ce que la petite humaine avait dit tandis que cette dernière la suivit vers les victuailles.
C'est vrai que Gaara n'était pas encore venu à leur rencontre. Mais, au moins, avec son histoire elle avait détourné l'attention de Lily sur d'autres choses. Enfin, l'espérait-elle. Et, la kunoichi venait de lui faire remarquer, de façon détournée, que Gaara ne risquait pas de les trouver... Il lui fallait donc trouver un moyen de l'attirer ici.

" On pourrait lui envoyer un SOS par télépathie? , proposa la tigresse avant de saliver devant l'odeur de la viande saignante qui se dégageait du sac. Et si on mangeait? En en parlant, évidemment. :/lurp: "

Koto observa d'un oeil étrange le choi de Lily -pour rien au monde, elle n'aurait choisi le pain- et prit la viande dans sa gueule. Elle suivit Lily et s'allongea, arrachant par morceau la viande coincé entre ses pattes. Koto qui, dans sa forme animale, ne pouvait lutter face à une bonne viande saignante, n'observait pas Lily. Dans son instinct, tant qu'on mangeait, on allait bien. Aussi ne ce fit-elle aucun soucis pour sa petite humaine. Lorsqu'elle eut achevé sa viande, elle lècha ses babines pleines de sang, ses pattes, et fit claquer sa mâchoire plusieurs fois. Lorsqu'elle se retourna, se fut pour voir l'humaine qui la fixait.

" Désolée, il doit me rester un peu de sang, c'est ça? "

Bon, manger ne lui avait pas tout à fait remis les idées en place, peut-être.

Koto semblait apprécier son repas. Quand elle eut finit, l'animal se tourna vers Lily:

" Désolée, il doit me rester un peu de sang, c'est ça?

La jeune fille sourit.

- T'es très belle comme ça! Blagua-t-elle.

Lily reste silencieuse. Elle ne savait plus quoi faire, ni même se qu'il fallait faire.
Devait-elle retourner au SunaTea ou même vérifier l'état de son amoureux.

Au silence qui suivit les quelques paroles de Lily qui l'avait fait sourire, Koto comprit que la petite doutait. Elle vint poser sa tête sur les genoux de la jeune fille.

" Ne t'inquiètes pas. Il doit être à ta recherche. Je pense qu'il faudrait lui glisser sournoisement quelques idées pour qu'il puisse te trouver, en ayant l'impression qu'il le fait seul. Puis, vous pourrez parler à coeur ouvert loin de toute civilisation. Je pense qu'il t'aime assez fort pour te chercher partout, et peut-être même s'en vouloir un peu. Et puis, si même toi tu es triste, c'est peut-être le signe qu'il faut achever tout ce petit jeu. Qu'en penses-tu? Parle, dis-moi ce que tu ressens. "

La jeune fille sentit la tête de l'animal se poser sur ses jambes, mais, sans bouger, Lily lui répondit.

" A vrai dire, j'ai l'impression que ma tête est vide! Je ne sais plus quoi penser! Il me manque, c'est tout se dont je suis sûre!! Qu'est-ce qu'il faut que je lui dise une fois que je serais face à lui? Et si il le prend mal? Si il m'engueule? Si il n'a pas remarqué mon absence?! Hein? Elle releva la tête vers Koto. Qu'est-ce que je fais? Paniqua-t-elle.

La jeune fille sentit la tête de l'animal se poser sur ses jambes, mais, sans bouger, Lily lui répondit.

" A vrai dire, j'ai l'impression que ma tête est vide! Je ne sais plus quoi penser! Il me manque, c'est tout se dont je suis sûre!! Qu'est-ce qu'il faut que je lui dise une fois que je serais face à lui? Et si il le prend mal? Si il m'engueule? Si il n'a pas remarqué mon absence?! Hein? Qu'est-ce que je fais? "

Koto, en entendant ces mots, en voyant l'état de panique dans lequel se trouvait son amie, approcha son museau d'elle et frotta sa truffe contre sa joue.

" Ne doutes pas de lui. Vous avez passé du temps ensemble, non? Vous devez vous connaître depuis assez longtemps pour que tu es confiance au moins dans le fait qu'il s'inquiète pour toi, non? "

La kunoichi fut un peu surprise par l'humidité de la truffe de l'animal. La tigresse avait raison. Cela faisait quelques années déjà que Lily vivait à Suna auprès du garçon. Il ne fallait pas que Lily se mette à douter de Gaara. Malgré tout, elle était là aujourd'hui justement parce que son amoureux ne faisait plus attention à elle.

" J'ai envie de croire en lui! Elle ferma les yeux et après un léger soupir elle continua. Bon! Je reste la journée ici! On verra bien si il arrive! On verra bien si il a remarqué mon absence! Expliqua-t-elle.

Koto s'éloigna légèrement ; les propos de Lily l'avait rassurée.

" Il va donc falloir nous trouver une occupation, non? "