Kankuro avait décidé de continuer la soirée à l'appartement, et avait porté la blondinette sur tout le chemin. Elle s'était laissée faire même si c'était assez gênant pour elle sachant que le brun lui était vraiment blessé alors qu'elle ne l'était pas du tout.

Arrivée au lieu dit, et avant même d'avoir pénétré dans l'entrée, Kankuro commençait déjà son après soirée en l'embrassant. Evidemment elle ne refusa pas, poussant même le jeune homme à entrer totalement dans l'appartement. Elle referma alors la porte derrière eux après s'être détaché du marionnettiste.

Ne voyant pas de refus venant d'Ylicit, Kankuro continua à l'embrasser. Il quitta ses lèvres pour aller loger les siennes dans le cou de la blonde. L'une de ses mains passèrent sur le ventre de la femme en direction de sa poitrine, alors que l'autre semblait plus intéressait par la peau douce des cuisse déjà nues. On pouvait sentir dans les mouvements de Kankuro qu'il connaissait le corps d'une femme. Son touché était doux mais laissait un poids à son passage. Son âme était embrassé par l'excitation et l'amour qu'il ressentait pour elle.

Mais il s'arrêta soudainement, posant son regard au loin. Le brun se releva un peu. Il venait de se souvenir d'un point important. C'était une première expérience pour sa partenaire, il ne fallait pas être bestial où le risque que l'autre ai peur, de lui ou de l'acte, aller l'empêcher d'aller plus loin pour un bon moment... Et le jeune homme n'était pas du genre très patient, surtout lorsqu'il s'agissait de sujet charnel.

Alors ses lèvres se posèrent doucement sur le front d'Ylicit.

" Excuse-moi... Je vais t'enlever ta broche. Signala-t-il en amenant l'une de ses mains vers la coiffure de la blonde.

Il y retira la dite-broche et s'occupa aussi des petites pinces qui trainait dans les cheveux blonds.

L'ivresse qu'il ressentait de gouter à ce corps était assez difficile à canaliser. Il était comme un fumeur qui voulait s'arrêter et qui n'arrivait pas à sortir son chewing-gun nicotiné de son emballage, ou bien un chien affamé et en laisse à qui on aurait présenté une gamelle remplit bien trop loin pour être atteinte. En soit, un véritable fruit défendu!

Kankuro continua son avancé en passant ses mains à différents endroit du corps d'Ylicit, elle ferma les yeux appréciant ce qu'il se passait. C'était la première fois qu'un homme la touchait comme ça. C'était à la fois nouveau mais vraiment magique. Et ce n'était vraiment pas effrayant comme elle aurait pu y croire. Enfin aussi ce n'était que des caresses.
Soudain le brun s'arrêta dans son élan, elle rouvrit alors les yeux.

- Excuse-moi... Je vais t'enlever ta broche.

Elle lui lança un doux sourire comprenant ou il voulait en venir. Mais il n'avait pas besoin de s'excuser, si elle n'avait pas apprécié, elle ne l'aurait pas laisser continuer.
Elle posa ses deux mains sur le visage de Kankuro alors que celui-ci finissait de retirer l'attirail qu'elle avait dans les cheveux et l'attira vers elle pour l'embrasser. Ylicit passa finalement une de ses mains dans le dos du brun pour le serrer.

Kankuro ne vit pas de réaction de refus venant d'Ylicit. Ceci lui fit bien sûr énormément plaisir. Il alla pour embrasser ses lèvres quand il remarqua la tête tourné de la jeune femme. Kankuro fut d'abord intrigué. C'est seulement quand il vit le rouge du visage qu'il comprit. Il ria doucement, se cachant dans le cou de la blondinette pour le faire. Lorsqu'il releva la tête, le marionnettiste lâcha:

" Tu es vraiment trop mignonne, mon Amour. Il déposa un baiser dans le cou et se releva. Allons dans ma chambre. J'ai prévenu Gaara mais pas Baki. Je ne voudrais pas qu'il tombe sur nous ainsi... Il passa ensuite ses bras autour d'Ylicit. Parce que tu n'es qu'à moi!

Il se rapprocha encore d'elle, embrassant maintenant une clavicule de sa belle.

- Tu peux laisser ton kimono là, tu n'en aura pas besoin dans ma chambre. Lâcha Kankuro, soulevant la jeune femme vers lui.

Il l'entraina jusqu'à sa chambre.

- Tu es vraiment trop mignonne, mon Amour. Allons dans ma chambre. J'ai prévenu Gaara mais pas Baki. Je ne voudrais pas qu'il tombe sur nous ainsi... Parce que tu n'es qu'à moi!
- Oui, allons-y alors, répondit elle avec un sourire gênée par les mots du brun, mais il n'avait pas entièrement faux, elle ne voulais pas non plus être découverte la sur le canapé à moitié dénudée.

- Tu peux laisser ton kimono là, tu n'en aura pas besoin dans ma chambre.
- Oh heu, je vais le prendre avec, enfin, je voudrais pas que, enfin.. je le prend. Déclara t'elle en saisissant le kimono contre elle, laisser son kimono la c'était pour elle comme si on les avait surpris sur le canapé, un vêtement seul voulait tout dire. Déjà qu'une partie traînait dans l'entrée, un de plus et c'était l’apothéose pour elle. Elle s’agrippa ensuite au brun, qui l’amena jusqu'à sa chambre.

" Oh heu, je vais le prendre avec, enfin, je voudrais pas que, enfin.. je le prend.

La phrase laissa Kankuro assez surprit, la gêne d'Ylicit était attendrissante mais lui, il essayait vraiment de mettre la blondinette à l'aise. Peut-être que l'intimité qu'ils auraient dans sa chambre changerait quelque chose. Il l'espéra au moins, sinon, il rassurerait la demoiselle lui-même.

Une fois rentré dans la pièce de nuit, il attrapa le vêtement de la kunoichi et l'en dé-saisit. Les deux mains du brun se posèrent sur les hanches de la jeune femme maintenant en sous-vêtements. Il l'embrassa, attendant de pouvoir jauger Ylicit.

Voyant que la jeune femme s'était enfuit dans ses bras, ne voulant s'en défaire, le marionnettiste comprit. Il remonta une main au milieu du dos et l'autre dans la nuque de la blonde, commençant à se balancer légèrement. Il embrassa ses cheveux.

C'est alors qu'il eu une idée. Peut-être que cela apaiserait Ylicit. Il tenta de la défaire de lui.

- Ma belle, il s'empara de ses mains qu'il embrassa l'une après l'autre. On va y aller à ton rythme. Essayons quelque chose. Il posa ses mains sur le nœud qu'il avait à son obi. Tu seras la seule à le défaire. Quand tu te sens prête, tu pourras l'enlever. Compris?

Le brun l'embrassa ensuite au front. Mais l'homme avait beau dire cela, il n'en était pas moins excité et pressé de son côté.

- Ma belle.
Elle releva le regard, n'étant plus coller au brun.
- On va y aller à ton rythme. Essayons quelque chose. Tu seras la seule à le défaire. Quand tu te sens prête, tu pourras l'enlever. Compris?

Comment pouvait il demander ça ! C'était encore pire que de lui sauter dessus d'un coup. Lui laisser le choix, oui non, oui non, mais quelle horreur comme dilemme ! D'un coté, elle était tellement bien avec lui qu'elle voulait le lui enlever, mais d'un autre, non ce n'était vraiment pas possible de faire ça ! Que devait elle faire ?
Elle commença à y poser ses mains, puis elle les retira, les remit, elle passa finalement ses mains dans ses cheveux.

- J'y... arriverais pas.. Elle baissa la tête, dépitée, ce n'est pas que je n'ai pas envie.... enfin je... hum.. Elle souffla, reprenant le brun dans ses bras elle chuchota un peu pour elle même je suis vraiment incapable... aide moi..

La jeune femme hésita un moment, jouant à mettre et retirer ses mains du obi de Kankuro. Il eu plusieurs fausses joies. Mais voir sa moitié aussi troublée lui était bien plus pénible.

- J'y... arriverais pas.. Il pencha la tête vers elle alors qu'elle baissant son regard, ce n'est pas que je n'ai pas envie.... enfin je... hum.. Ce n'était peut-être pas une bonne idée?! Il n'aurait jamais imaginé que cette sécurité qu'il lui donnait pouvait la faire autant souffrir psychologiquement. Elle se serra contre lui. Je suis vraiment incapable... aide moi..
- Hé, hé, hé! Tout va bien! Il l'entoura affectueusement. Tu n'as pas à te prendre autant la tête. C'est loin d'être une question de vie ou de mort! Il caressa son dos. On peux aussi rester l'un sur l'autre comme ça toute la nuit. Ce que j'ai envie, c'est surtout d'être avec toi.

Bon, là c'était un demi mensonge parce que sauter le pas ce soir aurait été le minimum pour lui normalement. Mais il était hors de question de sauter sur la blonde, d'une parce qu'il l'aimait et qu'il n'avait pas envie que sa nuit se finisse mal mais aussi parce que si Lily l’apprenait, elle se débrouillerait par un moyen ou un autre pour lui pourrir la vie aussi longtemps que possible. Quel malheur d'être tombé amoureux, en plus d'une amie de la belle-sœur!

A cette pensée, il soupira.

- Hé, hé, hé! Tout va bien! Tu n'as pas à te prendre autant la tête. C'est loin d'être une question de vie ou de mort! On peux aussi rester l'un sur l'autre comme ça toute la nuit. Ce que j'ai envie, c'est surtout d'être avec toi.

Elle releva la tête lui lançant un petit sourire.

- Je suis désolée.. je sais que pour toi, enfin.. voila Elle se sentait vraiment bête de ne pas réussir à sauter le pas, si elle aurait pu se donner un coup à elle même elle l'aurait fait. En plus ce n'est pas comme si elle ne le voulait pas. Mais sa conscience l’empêchait de le faire. C'était peut être mieux comme ça, il ne fallait pas non plus qu'elle se force. Ces choses la ne se commandaient pas, malheureusement pour le brun. Elle lui déposa alors un baiser.

Et bien ce ne serait certainement pas cette nuit que Kankuro passerait une folle nuit d'amour. Intérieurement, il maudissait sa galanterie. S'il n'avait pas eu les idées qu'il a eu, peut-être qu'Ylicit aurait réussit à sauter le pas ce soir là!

Pourquoi les excuses de cette dernière calmer cette colère qu'il avait en lui, cette frustration. Il soupira, posant une main sur les cheveux de sa douce.

" Arrêtes de t'excuser! Si ce n'est pas pour ce soir, ce sera pour un autre!

Le brun finit par porter sa princesse jusqu'à son lit. Il l'allongea et s'installa lentement sur elle. Le garçon joua un moment avec les bretelles du soutien-gorge et l’élastique de boxer d'Ylicit. Mais l'interdiction de retirer les sous-vêtements resta bien présent dans son esprit, sachant très bien qu'avec un vêtement en moins, la difficulté de ne pas entrer dans du concret serait tellement grande qu'il lui serait presque impossible de ne pas céder.

- Arrêtes de t'excuser! Si ce n'est pas pour ce soir, ce sera pour un autre!

Elle le regarda et hocha la tête en souriant. Le brun la conduisit après sur son lit, se déposant sur elle. Il joua quelques temps avec ses bretelles, alors que la blondinette le regardait, elle décida finalement de passer une de ses mains sous le kimono du brun, arrivant jusqu'à son dos pour lui faire des caresses. Elle resta comme ça un moment caresse et regard, finissant par l'embrasser. Elle déclara alors timidement.

- Je t'aime, merci. Elle passa une de ses mains dans les cheveux du marionnettiste, déposant un baiser sur son front, un grand sourire aux lèvres. La peur étant complètement disparu, à ce moment là.

Il y eu soudain une avancée à laquelle il n'avait pas pensé. La jeune femme s'était frayé un chemin jusqu'au dos de Kankuro pour y passer un bras et arriver sur la peau du brun qu'elle caressa. Il fit petit sourire par ce nouveau contact très agréable il fallait l'avouer. C'est après un baiser qu'Ylicit regarda le jeune homme.

" Je t'aime, merci.

Son autre main passa dans ses cheveux et doucement, sans s'en rendre compte, elle avait réussit à arriver si près de lui qu'elle embrassa son front. C'était la première fois qu'il recevait un baiser à cet endroit. Autant les mots que les gestes laissèrent une impression d'ouragan dans l'esprit de Kankuro.
Il serra alors la demoiselle contre lui. Ce n'était pas à elle de dire "merci" après de tels mots.

- Pardon... Il n'osait plus bouger, laissant Ylicit prisonnière de ses bras. Pardon, mais restons comme ça un moment... Si je te vois je ne vais plus pouvoir... Kankuro avala sa salive.

- Pardon... Pardon, mais restons comme ça un moment... Si je te vois je ne vais plus pouvoir...

Le rouge sur son visage refit surface, elle hocha de la tête s'en savoir si Kankuro l'avait vu ou non, elle était complètement encerclée dans les bras du brun. Elle ne bougea pas, restant serrée contre lui. Alors comme ça un si petit mot et un si petit geste pouvais tout changer dans un sentiment, enfin dans une envie.
Elle décida finalement de prendre le brun à son tour dans ses bras, cela ne servait à rien de rester droite comme un piquet. Elle ne tenta rien d'autre, pour ne pas éveiller plus d'envie chez le marionnettiste. Finalement ce contact ne la dérangeait pas du tout, c'était même très agréable d'étre contre lui.

Après un moment nécessaire à Kankuro pour se calmer, il prit une profonde respiration avant de délivrer Ylicit.

" C'est bon.

Le brun caressa la joue de la jeune femme aux yeux bleus. Il l'embrassa et préféra bouger, s'installant à côté d'elle. Le garçon approcha son deuxième oreiller de celui sur lequel était posé la tête blonde. Il passa ensuite son bras sous Ylicit, la collant à lui. Apparemment, ce ne serait vraiment pour cette nuit. Pourtant, Kankuro n'était pas découragé, après tout l'année ne faisait que commencer!

Au bout d'un petit moment, Kankuro fût enfin calmé, il se décolla de la blondinette sans oublié de l'embrasser, se plaçant à coté d'elle, évidemment s'en oublié de s'y recoller.
Elle le regarda un moment les yeux dans les yeux, sans oser dire le moindre mot, passant par moment sa main dans les cheveux du brun finissant par son visage. Elle n'aurait jamais imaginé vivre une chose pareille en si peu de temps, mais pourtant une chose la tracassait, elle déposa un baiser avant de déclarer.

- Kankuro.. est ce que tu m'aimes vraiment ? Elle le regarda avec des yeux interrogateurs. Je ne voudrais pas être comme toutes les autres... Elle lui lança finalement un petit sourire pour ne pas rendre sa question dramatique.

Les caresses continuèrent, dans le silence le plus total. Ce fut la demoiselle qui le rompit, posant une question pour le moins difficile selon le brun:

" Kankuro.. est-ce que tu m'aimes vraiment? Je ne voudrais pas être comme toutes les autres...

Que pouvait-il répondre à cela? Aimer vraiment, devait-il comprendre qu'elle n'avait pas confiance en sa première déclaration?! Il finit par sourire, s'appuyant sur un coude pour aller l'embrasser.

- Tu es la seule qui compte. Je te l'ai dis, je suis fou de toi.

- Tu es la seule qui compte. Je te l'ai dis, je suis fou de toi.

Elle lui lança un grand sourire, le serrant contre elle. Elle était rassurée des mots du brun, mais peut être disait il cela pour la rassurer alors que c'était complètement faux. Non ses paroles avaient vraiment l'air vraies. Il ne fallait pas qu'elle pense à ce genre de chose. Il l'aimait vraiment et elle en était heureuse.

- Merci ! Déclara t'elle finalement avant de l'embrasser, et de rester collé à lui pour ne plus le lâcher.