" Vous n’avait juste pas d’accroches qui vous retiennent à un endroit précis. Ça n’a rien d’intéressant, c’est seulement triste.
-Bien sûr que si voyons. J'ai ma petite Tsuki d'amour qui vit ici. Mon petit rayon de soleil que j'aime par dessus tout."
Suikôme eut comme un arrêt sur image. Il n'était pas sûr d'avoir tout bien compris. Du moins, il espérait s'être trompé.
" Est-ce que je peux vous demander de répéter le nom que vous venez de prononcer?
-Quoi? Ma Tsuki d'amour? Vous la connaissez? Ca ne m'étonnerait pas, c'est une personne merveilleuse qui passe son temps à aider les autres. Tout le monde ne devient pas med-nin, il faut une sacrée volonté. Ou bien vous êtes une connaissance d'un de ces amis? Je suis content de voir que son cercle continue de s'élargir en dehors du village.
- Je m'appelle Suikôme Hatawai.
-Hatawai? Oh mais alors vous êtes le papa de Lily-chan. Quel merveilleuse coïncidence que nous nous retrouvions ici. Je ne dois pas vous l'apprendre mais nos deux filles s'entendent vraiment à merveille. C'est un soulagement en même temps vu tout ce qui les lies ensemble. Il ne manquerait plus qu'elles ne puissent pas se supporter.
- Lily a toujours était du genre être trop ouverte aux autres.
-Mais ne dites pas ça voyons, contredit Suzuka avec de grand geste de la main. C'est ce côté ouvert qui lui a fait découvrir tant de monde.
-Certes, et tant de dangers.
-La vie ne serait pas ce qu'elle est sans quelques dangers. Ce n'est pas comme si la compagne du Kazekage risquait réellement quelque chose, n'est-ce pas?
- C'est justement parce qu'elle est compagne du Kazekage qu'elle est en danger. Mais si ça ne s'arrêtait qu'à lui, je n'aurais pas autant d'inquiétude à son sujet.
-Seriez-vous paranoïaque, mon cher monsieur?
- Réalise serait plus approprié. Ce que je vous dis n'est pas uniquement basé sur des probabilités mais bien sur des faits. Ma fille est niaise, butée et faible. Elle a beaucoup souffert étant plus jeune. Votre fille en sera fatalement une cause. Si ce n'est pas déjà le cas...
-Mais voyons votre fille..."
Suzuka s'arrêta totalement en entendant la fin de la phrase de Suikôme.
"Qu'avez-vous osez dire sur ma Tsuki d'amour?
- Que votre fille est indirectement un danger pour Lily.
-Ma fille n'est un danger pour personne. Que connaissez-vous d'elle pour oser l'accuser ainsi?
- Votre fille est un danger de part sa différence.
-Elle n'est pas différente.
- En quoi n'est elle pas différente?
-C'est une personne qui respire, qui pense et qui a des sentiments, tout comme vous et moi. Elle n'est pas différente.
- Exactement. Comme n'importe quel animal. Vous êtes aveuglé. Cessez de vous mettre des œillères.
-Bien sûr, aux dernières nouvelles, vous êtes aussi un animal. tout comme moi et tout comme elle.
- Oui. A la différence que pour votre fille, ce n'est pas difficile à le voir.
-Et quelle est le problème avec cela? Doit-on juger quelque parce qu'il est blond, ou parce que son intelligence est remarquable? Je n'ai pas d’œillère, j'ai même ouvert mon esprit à la diversité qu'offrait le monde et je n'ai rien trouvé de plus intéressant que de voir tout ce que pouvait m'apporter les personnes différentes de moi.
- On croirait entendre ma fille...
-Sans doute parce qu'elle a enlevé ses œillères en découvrant le monde, elle aussi. N'etes-vous jamais sortit de votre village avant ceci?
- J'en ai parcouru du paysage, croyez-moi. Mais plus j'en voyais, et plus ce monde me faisait peur. La cruauté de l'homme n'a visiblement pas de limite. Et si votre fille ne s'en prendra pas elle-même à Lily, elle en sera tout de même la cause. Les gens ont peur de cette différence, et certains l'exprime de trop."
Suzuka eut un profond soupire et croisa les bras.
"Je vous plains le plus sincèrement du monde. Vous avez tellement refermé votre vision que vous n'êtes plus capable de le voir dans son intégralité. Il est cependant injuste d'enfermer votre fille avec vous.
- Je préfère voir ce qui m'entoure dans sa totalité justement pour me préparer à toutes éventualités.
-Et pourtant vous ne le voyez pas en entier. Vous avez été ninja, n'est-ce pas?
-Je suis un simple paysan, cultivateur de riz.
-C'est vrai, j'ai connu un simple paysan cultivateur. Enfin dans mon souvenir, lui, n'a jamais été capable de tuer deux hommes entraînés en quelques secondes. Je suppose que c'est une particularité des cultivateur de riz. Laissez-moi vous dire que le riz à troublé votre vision des choses. Car pour chaque mauvaise personne que j'ai rencontré durant mes voyage, j'en ai rencontré une autre qui venait naturellement en aide aux autres. Les mondes n'est pas bon, il n'est pas non plus mauvais. Il est comme chaque être qui l'habite.
- Le pays du riz n'est pas le plus sûr qui existe, comme vous devez le savoir. Et vos dires sont intéressants. Il y a donc autant de chance pour qu'un malheur arrive qu'un bonheur. Voila pourquoi il vaut mieux prévenir.
-Vous préférez vous assurer qu'aucun malheur n'arrive, même au prix qu'aucun bonheur ne survienne?
- Là où j'en suis convaincu, oui.
-Et c'est ce dont je vous plains. Peu m'importe que Lily-chan soit votre fille, je ne vous laisserez pas l'enfermer elle-aussi."
L'homme s'arrêta de nouveau puis eut un petit rire.
"Je dis n'importe quoi, elle ne se laissera pas faire toute seule de toute façon.
- Je n'ai pas à l'enfermer. Mon rôle est seulement de la mettre en garde. Elle fait ensuite ses propres choix.
-Oui, c'est surement pour cela qu'elle est devenu l'éblouissante demoiselle qu'elle est aujourd'hui. Même si ce n'est rien comparé à ma Tsuki d'amour."
Il y eu un silence. Le temps pour Suikôme de prendre une respiration calme.
"Je crains que nous n'ayons plus rien à nous dire sur ce sujet. Nous ne démordront pas. "
Une nouvelle inspiration, mais cette fois plus plus fataliste.
"A présent, je vais devoir quitter les lieux avec ma fille. Je sais dorénavant à qui appartient cette demeure et la propriétaire n'accepterait certainement pas ma présence ici. Je vous remercie pour votre hospitalité."
Suzuka éclata alors de rire et fit un vague signe de main:
"Et où allez-vous aller hein? vous ne trouverez de la place nul part tant que la ville sera fermée. Bien sûr que ma fille adorée vous laisserez vivre ici. Vous êtes le père d'une de ses plus précieuse amie. Qu'elle ne vous aime pas n'a rien à voir là-dedans. Elle fait partit des bonnes personnes de ce monde.
- Je ne me permettrais pas de rester ici. Que je sois le père d'une connaissance ou non.
-Et donc pour aller où?
- Je trouverais.
-Bonne chance, avec la moitié des bâtiments qui ont été détruit hier, je ne pense pas que Chigiru-kun aura beaucoup de temps à vous accorder. Je garde Itori-chan, le temps de vos recherche, Revenez lorsque vous n'aurez rien trouvé."
Sujet: Re: Etre chef d'armée 
