Yumie serrait fort sa prise, à plat ventre sur elle, le sourire carnassier et l'air triomphant malgré un un léger filet de sang qui lui coulait dans l'œil.
-Je te tiens! Déclara la jeune féline juste avant qu'un "pouf" ne se fasse entendre et que Yumie ne se casse les dents sur le sol.
Après un court instant au tapis, elle se releva en grognant.
-Toujours aussi prompt à délivrer tes messages à ce que je vois... râla-t-elle tout en s'époussetant.
*Mais qu'est-ce que l'Hokage peut bien me vouloir pour m'envoyer ce gus?! J'en ai marre de lui courir après-moi, on dirait que ça l'amuse de me faire crapahuter!
Ce qui était effectivement le cas. C'est donc après avoir couru comme une dératée après son messager que Yumie, dans un sale état, arriva ENFIN à le coincer. On ne sut jamais si c'était la jeune fille qui avait réussi à le piéger ou s'il s'était laissé prendre par lassitude.
-Quoi?! Ma mission est annulée?! Mais c'est quoi ce binz?! Tu peux pas être plus précis?!
Le messager fit non de la tête.
-Bien, pourrais-tu dire à Hokage-sama que j'ai bien reçu son message? Je lui ferai parvenir mon rapport moi-même. Peux-tu l'informer que HAGANE Kotetsu et KAMIZUKI Izumo m'accompagneront pour mon retour à Konoha?
Le messager hocha la tête à l'affirmative. avec cet air solennel qu'ont tous les militaires de Konoha en mission (et ce même dans les ruelles sombres!) et s'éclipsa.
-Décidément, ce bougre fait n'importe quoi!! J'ai bien failli ne jamais avoir l'info avec ses bêtises bougonna-t-elle dans sa barbe en marchant le long des rues afin de retourner chez elle.
Soudain, un éclair lui traversa l'esprit.
*Mais Lily sait-elle que Konoha a annulé la mission? Arg...est-ce que je dois lui dire? Est-ce que le bureau du Kazekage le sait, au moins? Hmmm, Tsunade no baa-chan a dû lui envoyer quelqu'un mais je dois être dans les premières à le savoir (et c'est grâce à mon informateur héhéhé!). Faisons comme si je ne savais rien et évaluons comment la situation demain. Si personne ne vient nous en parler avant la fin de la journée, je lui dirais.*
C'est ainsi qu'elle reprit la route de l'appartement diplomatique où elle logeait; du moins, encore pour cette nuit.