Akiko fit de même que sa sensei, et s'approcha un peu paniquée de l'étendue d'eau où Tsuki marchait sous le regard amusé de la tigresse.

" Connais-tu quelques jutsu déjà? ,demanda la sensei, ravissant son élève qui fut soulagée de ne pas être si nule que cela.
- Oui! En fait je ne connais presque que les ninjutsu... "

Elle fixait l'étendue à ses pieds désormais, se demandant si elle était encore capable de faire de même que sa sensei.

Akiko fut génée par la question de Tsuki. Elle était comme envahit par le doute, comme toujours. Elle ne se souvenait plus de rien. Elle regardait toujours l'étendu devant elle lorsque Tsuki s'approcha en lui demandant:

" Tu sais comment marcher sur l'eau ?
- Eh bien..., elle soupira fortement avant de répondre, reculant Byakku le plus loin qu'elle pouvait. Techniquement oui. Mais j'ai peur de ne plus y arriver... "

Son visage et ses oreilles suivirent alors le même chemin que son regard; tout était dirigé vers le sol.

Le rire fort de Tsuki ne rassura pas Akiko qui se sentait de plus en plus gênée. Elle voyait bien qu'elle finirait par perdre le contrôle de son corps si elle continuait ainsi. Surtout qu'elle était dans un de ces moments où elle voulait disparaître mille pied sous terre.
La tigresse releva doucement la tête et vit ce que sa sensei ne masquait plus: l'étendue d'eau. Elle lança un regard triste à Tsuki, très bref avant de fixer à nouveau le défi qu'elle avait devant elle.
Pourquoi n'arrivait-elle pas à se rappeler comment faire un seul de ses jutsus? Même les plus simples? Et qu'il était doux de se dire qu'elle pouvait se réfugier dans Byakku... Peut-être qu'elle devait, simplement, se laisser faire.

~ Allez, je sais comment faire. Laisse-moi t'aider.
- ... Tu risquerais de faire encore des bêtises.
- Il faut bien que je sois payé pour mon travail, non? ~

Le membre 'Akiko' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Chance' :


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#2 'Chance' :

D'un simple regard d'excuse à sa sensei, Akiko montra qu'elle allait gaffer. Sa tête se baissa pour masquer ses prunelles qui s'assombrissaient avant de reprendre leur couleur. Ensuite, d'une démarche aguicheuse et assurée, la tigresse avança vers l'eau, les oreilles bien droite sur sa tête qui tentaient de capter les vibrations et sa queue prête à lui accorder l'équilibre nécessaire. Sans s'arrêter, elle posa ses pieds sur l'eau et réussit à faire quelques pas dessus. La jeune femme finit par s'arrêter au centre de l'eau et pivota vers Tsuki un grand sourire sur le visage. Elle passa sa main dans ses cheveux et, d'une voix qui n'était pas la sienne -une voix grave d'homme- elle s'adressa à la louve:

" Ma proposition tient toujours, ma belle. "

Comme il était sans gêne, et bien assez loin pour que Tsuki ne remarque rien, il garda la tête haute lorsqu'il rendit son corps à Akiko.

~A toi de jouer maintenant. Et, ce n'est que partie remise, tu m'dois encore quelque chose. ~

La filette reprit ses esprits avec frayeur, se disant qu'elle se vengerait de Byakku et que sa vengeance serait terrible. Tant bien que mal elle conserva son équilibre et avança avec des pas moins confiants qu'auparavant vers sa sensei. Elle finit par arriver sur la berge, un sourire flottant sur ses lèvres.

" Ca allait? "

Ensuite, elle baissa la tête, se rappelant que ce qu'elle avait fait pouvait être considéré comme de la triche.

Le semi-compliment de Tsuki et le fait qu'elle avait tout de même réussi à revenir sans Byakku réconforta Akiko. Cependant, la deusième partie des propos de sa sensei la fit trembler de peur. Elle allait devoir recommencer. Et sans Byakku. En plus, elle avait juger le passage de Byakku passable. Akiko rit doucement, sous les menaces de Byakku. Elle retrouva par la même confiance en elle et repartit le sourire aux lèvres vers la surface acqueuse. L'eau avait toujours été son élément et jamais elle ne la trahirait. Sans s'accorder un regard en arrière qui lui aurait permis de trouver un regard rassurant, elle fit un pas sur l'eau. Très rapidement. Tout lui revenait naturellement. Elle alla jusqu'au même point que Byakku, sans trébucher, de sa démarche gracieuse de féline, ses boucles s'échappant de sa queue de cheval retombant souplement autour d'elle, soulignant les mouvements précis de ses hanches. Elle savait ce qu'elle faisait pour une fois. Et lorsqu'elle revint sur la berge, elle ne put plus se retenir.

" J'ai réussiiiiiii !!!! "

Elle appliqua brusquement ses mains sur son sourire contenté, se disant qu'elle ferait mieux d'attendre un signe de sa sensei.

En réaction la tigresse écarquilla ses grands yeux bleus. En observant Tsuki, elle n'arrivait pas à voir le danger... Enfin, sa naïveté, peut-être, modifiait-elle le réel. Aussi, laissant de côté l'image terrifiante de sa sensei que lui envoyait Byakku, elle préféra se concentrer sur l'essentiel.

" Allons-nous devoir nous battre contre eux? ", demanda Akiko, un tantinet effrayée.

Sa sensei se tourna enfin vers elle, rassurant ainsi la petite Akiko, surtout qu'elle parlait! A l'idée de savoir qu'elle pouvait être tout à fait naturelle, Akiko se décrispa. Bien qu'elle est été là-bas plus tôt, elle s'était montrée assez discrète -invisible même. Personne ne se souvenait d'elle si ce n'est un petit garçon qui lui avait indiqué quelques indications sur l'endroit où se cachait "Koto" -car c'était la seule information qu'elle avait.

" Et maintenant, reste plus qu'à aller voir le maître des lieux. "

A ces mots, elle leva son bras, paume tournée vers le ciel où les gouttes de pluies s'y posaient doucement. Akiko sourit, leva le visage, rassurée par la pluie, comme à son habitude. Même le fameux "maître des lieux" ne l'effrayaient pas. La pluie trempait doucement sa robe et les gouttes coulaient dans son décolleté et cela la faisait presque rire. Mais elle se retint. Surtout ne pas montrer sa bizarrerie -on la remarquerait bien assez par ses oreilles.

" Enfin, je suis sûre qu'il sait déjà que nous sommes là. Bon bon on va être diplomate nous, hein? Ensuite je t'emmènerai voir mon labo et le vrai travail va commencer. "

La tigresse baissa son visage et acquieça simplement, un grand sourire ravie à l'idée du "vrai travail" qui l'attendait et suivit Tsuki qui était déjà parti vers le centre du village, en imitant sa démarche assurée. Néenmoins, à elle, les regards la dérangeaient. Elle se retint de baisser la tête mais les pensées s'insinuaient en elle. Incapable de les maîtriser elle les suivit, fermant les yeux, cherchant à oublier leur présence pour ne se concentrer que sur le chakra de Tsuki. Heureusement, celle-ci reprit la parole, effaçant d'un coup toutes les autres voix.

" Donc pour être une bonne med-nin il faut savoir bien gérer ton chakra. Vu que tu as une double source, avec Byakku dans ton corps, il va falloir travailler plus dur que la normal. Mais j'ai pleins d'exercices en tête je te rassure. "

Akiko toujours souriant continua de la suivre et finalement lâcha un simple:

" J'ai hâte, sensei... "

Avec tout le respect qui se doit, évidemment.

Akiko fut rassurée par l'effort que faisait Tsuki pour lui adresser la parole. En se concentrant sur ces mots, qui n'avaient pas forcément un très grand intérêt (comme tu n'en fais pas un paté, j'conclue XP), Akiko oubliait les voix des autres et allaient de plus en plus mieux malgré l'inquiètude en profondeur que lui faisait ce paysage qu'elle aurait du connaître.
Cependant, lorsque, après leur marche qui lui avait paru durer une éternité, elles arrivèrent devant la tour du QG du village, Akiko fut saisie de frissons de frayeur. Peut-être était-ce simplement du à l'ambiance de la pièce, mais l'émotion restait malgré qu'elle se convainc de l'inutilité de sa peur. Elle se rapprocha donc instinctivement de Tsuki, espérant acquérir un peu de réconfort de sa part. Une femme apparut et de par son aura -pleine de colère de froideur- et son apparence -hautaine et glaciale-, Akiko fut encore plus effrayée -si c'était possible. Elle se rapprocha de Tsuki, encore plus; au point de la frôler et entendit donc clairement l'explication chuchotée de Tsuki qui ne fit rien pour la rassurer :

" C'est Konan. Entre nous, elle ne m'aime pas vraiment, alors si on pouvait éviter les gaffes, ça m'arrange. "

Akiko ravala sa salive, tâchant de calmer se frissons et d'afficher un sourire. Ce fut plus ou moins une réussite: son sourire était mal-assuré et légèrement bloqué, mais il était possible que la dénommée Konan ne remarque rien. Cependant, grâce au modèle de salutation chaleureusement fausse que lui donna Tsuki, elle réussit à lâcher quelques mots:

" Bonjour Mademoiselle Konan.
- Que viens-tu faire ici?, répondit celle-ci en l'ignorant.
-Bah j'avais à faire à mon labo, je me suis dit qu'il fallait que je passe dire bonjour. Et il faut que je parle à Pain... et à l'Akatsuki."

Akiko s'interrogea. Elle n'était pas au courant des projets de sa sensei concernant ce "Pain" et cet "Akatsuki"; mais elle savait où était sa place: le plus près possible de sa sensei. Celle-ci se tourna d'ailleurs vers elle.

"Tu penses pouvoir venir?
-Nous demanderons à Pain, sourit la louve peu intimidée du ton de la jeune femme.
-Et elle, qui est-ce? "

Elle s'apprêtait à répondre elle-même lorsque sa sensei le fit à sa place, alors elle la laissa faire en baissant humblement sa tête. Elle remarqua tout de même que sa sensei fit un pas sur le côté pour qu'elle parle elle-même. Donc, après un effort incommensurable, elle répondit:

" Je m’appelle Akiko. Je suis venue ici pour étendre mon domaine de compétence avec l'aide de Tsuki-sensei. Enchantée. "

Elle s'inclina respectueusement et fit silence.

"Je m’appelle Akiko. Je suis venue ici pour étendre mon domaine de compétence avec l'aide de Tsuki-sensei. Enchantée.
-Etendre ton domaine de connaissance? Avec Tsuki. Et bien je me demande où cela va te mener, répondit ironiquement la jeune femme.
-A savoir soigner ceux qui en ont besoin, répondit pragmatiquement la louve ne se praquant pas gardant un léger sourire ironique. Maintenant si je pouvais voir Pain, on vous laissera après, je serais à mon labo.
-Montons alors."

Tsuki suivit Konan pour emprunter un escalier, faisant bien sûr signe à Akiko de suivre n'étant pas sûre qu'elle le ferait d'elle-même. Puis les jeunes femme se retrouvèrent dans une pièce rond, assez faste n'ayant pour simple décoration qu'une grand sofa sur lequel n'était même pas installé le dirigeant du village qui regardait plutôt par la fenêtre en ce moment.

"Tsuki, j'avais sentit que tu étais en ville, c'était donc bien vrai. Qu'est-ce qu'il t'amène ici?"

La med-nin expliqua de nouveau tout ce qu'elle avait pu dire à Konan, ce à quoi il finit par répondre:

"Peux-tu réellement te permettre de parler de l'Akatsuki devant cette jeune femme?
-C'est mon élève, expliqua la louve tout sourire visiblement bien plus détendue qu'avant même si pour le coup Pain ferait presque plus peur que Konan. De toute façon elle ne connait pas et n'en a rien à faire.
-Alors que veux-tu à la réunion?
-J'ai un message important à faire passer.
-Ne puis-je le dire moi-même?
-Non je tiens à le faire.
-Bien, dans deux jour, le soir au lieu habituel, puis il se tourna vers Akiko posant sur elle un regard pénétrant. Tu as une bonne sensei profite bien de son entraînement, tu finiras toujours par être utile comme ça. Le monde sera meilleur et plus sûr
-Arrête tu vas me gêner, répondit la med-nin tout de même gênée sa queue se mouvant vivement derrière elle.
-Oui elle n'est pas si extraordinaire que ça, complètement Konan faisant cette fois-ci bouger la queue d'agacement.
-Dis-moi viendras-tu avec nous? demanda Pain n'écoutant absolument pas les deux autres qui se fusillaient alors du regard.

Akiko avait beaucoup de mal à suivre la conversation entre les deux femmes, d'autant plus que Konan ne s'empêchait pas de lancer une pique à chaque prise de parole de Tsuki-sensei et elle n'appréciait pas cela. Elle n'en avait donc même pas l'envie de comprendre la haine visible de Konan. Cependant, elle n'était pas encore assez dans la lune pour ne pas comprendre qu'on l'emmenait voir une personne importante: Pain. Plusieurs fois, elle avait entendu son nom dans la conversation -mêlé à celui de l'Akatsuki- et était très curieuse d'en apprendre plus.
Elle grimpa les escaliers à la suite de sa sensei -enfin, seulement après avoir reçu son autorisation, évidemment- et arriva dans un bureau où un homme observait ce qui se passait sous sa fenêtre. Mue par le même instinct qu'auprès de Konan, elle resta en arrière, mais le plus près possible de la louve, les oreilles baissées, à l'affût du moindre danger pour elle.

" Tsuki, j'avais senti que tu étais en ville, c'était donc bien vrai. Qu'est-ce qui t'amène ici? "

Akiko suivit les explications de sa sensei, observant toujours attentivement le nouveau personnage qui lui avait semblé plus amical que la jeune femme.

" Peux-tu réellement te permettre de parler de l'Akatsuki devant cette jeune femme? -Akiko rougit légèrement, comprenant que l'on parlait d'elle.
- C'est mon élève. De toute façon elle ne connait pas et n'en a rien à faire.
- Alors que veux-tu à la réunion?
- J'ai un message important à faire passer.
- Ne puis-je le dire moi-même?
- Non je tiens à le faire.
- Bien, dans deux jour, le soir au lieu habituel, fit-il avant de se tourner vers Akiko qui se sentait plus que gênée devant son regard insistant. Tu as une bonne sensei, profite bien de son entraînement, tu finiras toujours par être utile comme ça. Le monde sera meilleur et plus sûr.
- Euh..., commença Akiko.
- Arrête tu vas me gêner, dit sa sensei, visiblement presque aussi embarassée qu'Akiko -les mouvements de sa queue l'indiquait.
- Oui elle n'est pas si extraordinaire que ça, intervint Konan ce qui énerva une fois de plus Tsuki qui montrait la plus grande patience qu'Akiko ait jamais vu. Elle tâcha donc d'en faire de même.
- Dis-moi, viendras-tu avec nous ?, demanda Pain à Akiko, ignorant royalement Tsuki et Konan.
- Oh, et bien... Je... Il faut déjà que je vous assure que je ferais mon possible pour être d'une utilité quelconque... Au monde entier... et que je suis consciente de ma chance... Mais, euh... Ce n'est qu'avec l'autorisation de ma sensei que j'aurais le plaisir de me joindre à vous,... Monsieur. "

Akiko retourna se cacher derrière sa sensei: elle ne se sentait pas à son aise ici et l'ambianc lourde qui régnait grâce à Konan ne l'y aidait pas.