Ce soir là Shikamaru se sentait maussade, il pensait à Yumie.
Il se souvenait de leur voyage aux bains thermales de Taki où leur amour fleurissant s'était épanoui et que leur complicité s'était encore accrue.
En somme il pensait au bon vieux temps, et comme il accompagnait Kiba au bar il l'aidait à présent à soutenir celui-ci en bon pilier de bar qu'il était.
Accoudé au bar il sifflotait un air connu:
Taki, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Taki, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Taki, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Taki, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Le barman sourit en écoutant Shikamaru chantonner, une peine de cœur était souvent signe de consommation non modérée.
-Je vous ressert?
L'apostrophé tendit son verre à l'homme qui lui remplis à raz-bord et continua à chanter pour lui même.
Nous n'irons plus jamais
Où tu m'as dit "Je t'aime"
Nous n'irons plus jamais
Tu viens de décider
Nous n'irons plus jamais
Ce soir, c'est plus la peine
Nous n'irons plus jamais
Dans cette ville où nous nous sommes aimés.
Taki, c'est fini
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour
Taki, c'est fini
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour...
Au bout du cinquième verre, Shikmaru avait presque fait le tour de toutes les paroles dont il se souvenait et son ésprit avait remonté le temps jusqu'à leur premier rendez-vous en amoureux...(rappelez-vous les ombres chinoises XD) .
Nous n'irons plus jamais
Mais je me souviendrai
Du premier rendez-vous
Que je t'avais donné
Nous n'irons plus jamais ...
Arrivé au huitième verre et de la vingt-sixième fois qu'il avait chanté le refrain, il continua en meumeumant pour finir, au dixième verre à carrément changer de chanson.